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LES « SCANMEN » FRAPPENT FORT A LONS

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Dans ce derby béarnais à Lons, Nicolas Chapart a offert une prestation majuscule au profit de son équipe.

(Complexe Sportif de Lons) Affluence : 400 personnes environ



LONS 56 – SCAN 62

 (14-15 / 34-28 / 40-43 / 56-62)




Arbitres : M.M DUBROCA et LECOINTE




LONS : B. BARRAQUE CURIE (2), C. BELLEVUE (6), P. BRUGAT (3), S. MELINA (10), J. MAMOUSSE (11), S. ROMAN (-), A. BORTELLE (11), L. NIVERT (11), P. BORNET (-), H. DIEDRO (2).


Entraineur : S. RODRIGUES assisté de C. DESLOUS
1 Joueur éliminé pour 5 Fautes : C. BELLEVUE


SCAN : A. ETCHART (2), M. WERY (4), T. CARSUZAA (-), F. CAUBU (17), B. ESCHBACH cap. (4), N. CHABALGOÏTY (-), P. CARSUZAA (6), A. LACURTE (2), A. CHAUVIN (10), N. CHAPART (17).
Entraineur : J-F LANNES

Finalement au-delà du résultat strictement sportif, n’est-ce pas la basket qui ressort grand vainqueur de cette grande soirée échafaudé par le Lons Basket ? De l’ambiance, de la passion, des minots à foison, des cheerleaders en devenir, des gradins à ne plus pouvoir accueillir quiconque. Soit un décorum et une atmosphère ressemblant comme deux gouttes d’eau aux soirées basket en terre chalossaise, qui font la démonstration aussi que le basket béarnais, en plus de se porter bien, sait aussi orchestrer toute une animation autour d’un match.
Une rencontre qui, elle aussi, a été fort animé par deux équipes aux indéniables qualités techniques et collectives, révélant durant quarante minutes qu’elles étaient très proches l’une de l’autres, comme en témoigne ces changements de leaders au score, ces renversements de domination dans le jeu. Tout démarre à pleine vitesse des deux côtés avec un jeu particulièrement rapide mais ponctué par beaucoup de déchets dans l’attaque du cercle qui fait que le score évolue peu (6-5 pour Lons à la 3e minute). Ce rythme enlevé n’est pas pour déplaire à la cavalerie rouge et blanche, mais loupant trop à la finition, ce sont les lévriers lonsois qui en profitent pour prendre leur distances avec le visiteur en lui collant un 6-0 deux minutes plus tard (12-5). A ce jeu, le SCAN risque d’y perdre au vu de son capot fumant et d’un secteur intérieur crachouillant des rebonds impropres à une construction d’attaque claire et limpide. Fort heureusement, les banlieusards palois exploitent bien trop mal leurs secondes chances sur rebonds offensifs. Il n’empêche coach Lannes n’a pas d’autres choix que de piocher dans son effectif pour changer un cinq majeur tournant sur courant alternatif. Effet immédiat, avec notamment un secteur intérieur qui apporte plus de dureté défensive, à l’image d’Arnaud Chauvin et Nicolas Chapart, ce dernier préparant d’ailleurs le terrassement de son futur chantier dans la peinture. L’attaque s’avère aussi plus aérée et réfléchie, avec du jeu sans ballon, des coupes dans les intervalles et ainsi un cuir qui fuse et qui permet à l’écart de tellement fondre (14 à 9 pour Lons à la 7e) que le SCAN repasse devant au tableau d’affichage dans les dernières secondes de ce premier quart-temps bigrement disputé.

Lors de ce second quart, Lons se montre beaucoup plus incisif sur le plan défensif en montant très haut sur le porteur et provoque la perte de plusieurs balles audauxo-navarraises avec des « trappes » bien senties. L’attaque du SCAN a du mal à se développer, mais trouve des palliatifs à cela en s’appuyant sur son big men Nico Chapart en poste bas qui fait du ménage poste bas, face à des lonsois frêles et fébriles. Tout ceci maintien à distance le LB à mi-quart-temps (18-22), mais un bon passage de celui-ci lui permet de recoller au score deux minutes plus tard profitant des errements navarrais sur le repli défensif et un rebond défensif de nouveau impropre à la consommation de grandes envolées vers le cercle, contrairement à Lons qui prend de l’air à la pause (34-28).
Pas besoin d’être un technicien de la balle orange pour voir où le point défaillant du SCAN, à savoir qu’il y a deux équipes en une, avec un cinq productif et un autre nettement moins. D’ailleurs, sans grande perte de pari, le discours n’a pu être axé qu’en grande partie sur ce point là, à savoir que la performance ne sera possible qu’avec un groupe constant au gré des changements, surtout qu’avec déjà deux joueurs lonsois à trois fautes, il y a matière à faire émerger des idées.

UN SUSPENSE BIEN ENTRETENU

Au retour des vestiaires, l’attaque se révèle bonne dans sa construction, mais le SCAN pêche dans sa finition qui s’explique par les changements de pression défensive et la boîte instaurée sur Fabien Caubu. Mais tout ceci à un prix que Lons paie comptant dès la 25e se retrouvant dans la pénalité, malgré son avance au score (39-34). De quoi permettre aux troupes d’Allande Etchart de combler le trou au planchot, surtout que le SCAN se montre dominateur dans le jeu, avec un secteur intérieur qui pèse au plus haut point et un « Nico » Chapart qui retrouve une seconde jeunesse. Malgré cela, les rouges ne parviennent pas à recoller au score en raison d’une vendange tardive et peu goûteuse au jeu des lancers pas francs du collier. L’antisportive sifflée envers les locaux sonne aussitôt l’arrêt du jeu par Lons qui, en apnée, recherche de l’oxygène par le biais d’un temps mort qui va lui en offrir un tant soit peu avec ce passage en zone, qui provoque une circulation moins fluide côté SCAN et aussi un certain répit si l’on peut dire car en attaque les lonsois sont en grosse difficulté où les « Scanmen » se montrent ultra présents sur les lignes de passes, provoquent ainsi des fautes mais gâchent bien trop encore sur la ligne de réparation. De quoi s’arracher le cuir chevelu, car si Audaux-Navarrenx revient point par point au score (40-39 à la 29e), il aurait dû être devant depuis fort longtemps avec davantage de sévérité à la sanction. Gros point de satisfaction est l’aspect défensif où très peu de choses est donné à l’adversaire et laisse espérer une issue réjouissante, surtout que Fabien Caubu, étrangement oublié, remet le nez à la fenêtre en laissant le jeu venir à lui, mais aussi Maxence Wery jusque là peu en verve, profite d’une interception de Baptiste Eschbach pour reprendre confiance et conforter la petite avance de son équipe en cette fin de troisième quart-temps.

Alors que l’impact physique de Nicolas « JK Edwards » Chapart fait des ravages, la défense de zone lonsoise se retrouve sanctionnée par l’ardennais « Max » Wery à 6m sur un très joli décalage collectif, qui a de quoi faire monter les décibels, déjà assez haut depuis un bon moment. Trois minutes de jouées, et déjà Lons se retrouve dans la pénalité, récompensant le travail de sape rouge et blanc. Avec +9 à six minutes du gong, tout porte à croire que le SCAN se dirige droit vers le succès, surtout que celui-ci se montre ô combien solidaire au rebond et rigoureux défensivement, si ce n’est que les verts lonsois n’abdiquent pas et ressortent de leur coffre une défense tout terrain que même un 4×4 aurait du mal à franchir et qui rend fébrile au possible des « Scanmen » qui semblait pourtant avoir vraiment les clés du match en main. Que nenni ! A tel point que Lons sur ses fameuses trappes revient à 3pts à quatre minutes de la fin (51-54), profitant du manque de patience adverse en zone attaque et de la précipitation générale sur la press. Il reste exactement 2 minutes 47 secondes et les compteurs sont remis à zéro (54 partout) devant un public qui s’époumone pour soutenir son camp, pendant que s’égrène le temps mort demandé par le SCAN. Sur la première attaque, Fabien Caubu a la bonne idée de claquer un triple sur une belle passe de « Max » Wery en ligne de fond et qui récompense un très bon mouvement collectif, suivi dans la foulée d’un panier en pénétration de « Chocho » Chauvin qui fait parler son talent et son expérience dans le big money time. A 27 secondes du buzzer, le SCAN mène 59 à 56, mais se trouve lui aussi dans la pénalité, au moment où Lons provoque une faute pour faire perdurer le suspense et entretenir l’espoir, mais se montre maladroit dans l’exercice avec un malheureux zéro pointé et un rebond autoritaire rouge ponctué par des lancers d’Arnaud Chauvin qui signe ainsi son grand retour parmi ses amis du SCAN par un brillant succès acquis de très haute lutte, mais sur lequel le groupe peut vraiment s’appuyer comme référence pour poursuivre son chemin parmi le trio de tête de sa poule régionale et même aiguiser l’appétit au vu des revers conjugués de Lahourcade et US Adour.

Seniors Garçons 2 : Haut Béarn 77 – SCAN 75 (après prolongation)

Une sorte de copier/coller du match aller, avec malheureusement la même issue au final. Soit de quoi rager de tant de malédiction, mais aussi porteur d’espérances sur le fait que cette équipe d’Audaux-Navarrenx a de véritables arguments pour rivaliser avec des équipes du haut de tableau. Reste à l’ensemble du groupe de continuer dans cette voie afin que cela paye de manière concrète.

Seniors Garçons 3 : Lahourcade 62 – SCAN 59

Comme le week-end précédent, le manque de rotations s’est payé cher lors de cette rencontre où les joueurs du SCAN se sont montrés à leur avantage à plusieurs reprises durant la rencontre, sans malheureusement être payés en retour de leur louable investissement.