Bienvenue sur le site officiel du Sporting Club Audaux Navarrenx

JE VIENS DE MONTER MON AUTO ENTREPRISE

Le lundi 3 octobre 2016, a été une grande date pour le SCAN Basket. Ce jour là, pas d’exploit sportif retentissant, mais la mise en ligne du site internet du club. Un projet aux allures d’Arlésienne tant celui-ci était lancé depuis quasiment une décennie pour de nombreux déboires à la clé. C’est finalement quand on s’y attendait le moins que tout ceci a abouti de manière très concrète. Une saveur très appréciable aussi en découvrant que ce site est labellisé « made in SCAN » puisque le concepteur n’est autre que Kévin Faria-Fernandes, licencié au club depuis 2004 et qui n’a finalement pas que le basket comme passion au point de posséder différentes cordes à son arc, avec la ferme idée de les bonifier, à l’image de ce site du Sporting Club Audaux-Navarrenx (www.scanbasket.fr) qui ne demande qu’à grandir.

C’est tout cela que nous explique Kévin, lors de l’interview qu’il nous a accordé dernièrement.

Tout d’abord, peux-tu nous expliquer la différence entre un site et les réseaux sociaux ?

Ce sont deux choses à la fois très différentes et pourtant très complémentaires. Un site internet, c’est un support pour y mettre toutes les infos officielles. Concernant le SCAN Basket, ce site est donc une vitrine qui permet de faire connaître les structures du club, mais aussi son fonctionnement, son actualité par le biais de photos, de résultats, de résumés de matchs et autres.
Les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter ne sont que des passerelles au site pour véhiculer l’information de manière plus rapide. Les réseaux sociaux n’ont absolument rien d’officiel. En plus de transmettre des infos, ils servent à incorporer quelques petites « pastilles » tels que des selfies victorieux d’équipes, des vidéos et autres anecdotes sur la vie du SCAN en général.
En mettant une info du club sur le site internet, puis mettre le lien de cette info sur les réseaux permet d’accélérer la diffusion de l’information, mais aussi de se retrouver obligatoirement sur le site internet pour prendre connaissance de l’information en question. Ce qui fait obligatoirement du passage sur le site et surtout permet de le faire connaître et de s’y familiariser.

Quelles étaient les raisons de la création d’un site du SCAN ?

Visiblement le club cherchait depuis longtemps à en avoir un. D’après ce qui m’a été dit, plusieurs essais se sont montrés infructueux. En fait, comme je te l’expliquais auparavant, un site est donc une vitrine qui permet de se faire connaître. Or, pour connaître le SCAN depuis un bon moment, c’est un club qui est jeune mais qui a déjà pas mal d’importance. Les dirigeants souhaitaient avoir un support qui puisse être à la hauteur du club, mais aussi qui fasse bien découvrir cette association sportive.

Si l’officialisation du site du SCAN a été une grande surprise, découvrir que tu étais le concepteur de celui-ci l’a été tout autant. Comment t’es-tu retrouvé à la tête de tout cela ?

Déjà s’il y a eu surprise, c’est qu’il avait été demandé aux quelques personnes qui étaient au courant de garder le secret. Cela permettait de pouvoir travailler tranquillement, sans que l’on te demande régulièrement si le site est fini, quand est-ce qu’il sort, comment il est et bien d’autres questions. Après, ceux qui me connaissent un peu savent que j’aime beaucoup l’informatique et ce qui tourne autour de ça. Ce n’est pas nouveau, puisque qu’en j’étais ado, je m’amusais déjà à faire des vidéos, à partir de photos prises ici ou là.
Si j’en suis arrivé là, c’est parce que j’avais entendu parler que le club souhaitait avoir un site. Je me suis proposé auprès du bureau du club et après discussions avec les dirigeants, cela a abouti à ça.

Par rapport à ce site, y’avait-il une trame déjà définie par le club ?

Oui, il y avait déjà un plan global de tracé par le biais de « Pettan » qui y avait bossé auparavant. Le site se devait d’être le plus complet possible, sachant qu’en général un site internet est l’outil idéal pour se faire connaître, mais aussi pour les non adeptes des réseaux sociaux. Il devait donc permettre de mettre en avant les nombreux partenaires du club, faciliter les recherches d’infos sur le fonctionnement du club, posséder une partie archives qui puisse permettre de découvrir ou de se remémorer le déjà riche passé de ce jeune club qu’est le SCAN, avoir une galerie photos. Disons que ce site en plus d’être complet, devait être agréable, attrayant et sortir des sentiers battus de ce qui se fait ailleurs au niveau de la forme.

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Du terrain à la toile, il n’y a qu’un pas que le SCAN a franchi par le biais de Kévin.

Depuis combien de temps travailles-tu sur ce site ?

On va dire depuis le début d’année 2016, mais pas de manière continu, car cela prend du temps surtout quand on veut faire de la qualité. Pour certaines rubriques, « Pettan » y a bien bossé dessus, avec un travail de recherche, d’agrémentation et de rédaction. Lui, avait pas mal d’idées, tandis que moi je bossais sur la mise en forme, le design, l’esthétique, en faisant des essais, en testant des choses différentes. Ensuite, nous nous concertions pour trancher.
C’est surtout à partir de la fin du printemps qu’on y a bossé à fond dessus, avec l’idée de le sortir pour cet automne. Malheureusement, on n’a pas pu le finir dans sa globalité pour la rentrée. Cela se fera au fil du temps.

Créer un site demande certaines compétences. Comment as-tu appris ce savoir particulier ?

Comme je te disais avant, j’adore l’informatique et ce qui touche à cela. Je m’y étais essayé il y a 3-4 ans par le biais de sites et forums. Cela n’avait pas marché super bien. Or, j’ai un cousin qui est informaticien à Paris. A plusieurs reprises, nous discutions de cela et finalement il est devenu mon formateur. Cela a pris un peu de temps, vu que nous nous voyons peu, ce qui a fait que les formations se sont plutôt déroulées par téléphone ou mails que l’un face à l’autre. En un gros trimestre, j’ai commencé à être à l’aise.

Au vu de la qualité de ce site, cela te donne-t-il des idées pour persévérer dans ce domaine ?

Déjà, ce site du SCAN est le premier que je réalise. Il n’empêche que je viens de monter mon auto entreprise. Cela va me permettre de développer mon savoir, mon expérience. En ce moment, je suis en train de finir un site pour un cousin qui est photographe. Le premier objectif est de me faire connaître. D’ailleurs, j’ai eu dernièrement quelques contacts pour la création de site d’entreprises. A voir si cela aboutira.

Est-ce qu’un site d’un club sportif se conçoit pareil qu’un site pour une entreprise, un commerce ou une association culturelle ?

Cela est très différent. Pour un site d’entreprise, c’est beaucoup plus simple à réaliser car il y a généralement beaucoup moins de rubriques à concevoir, qu’un site de club comme celui du SCAN. Pour ce dernier et au vu du projet ambitieux, il y avait pas mal de temps à passer dans la construction des rubriques des catégories d’équipes, la création d’album photos et surtout trier les très nombreuses photos, traiter leurs lourdeurs…etc.
Maintenant que le site est en ligne, on va continuer le travail avec « Pettan », avec la finition de quelques rubriques, améliorer certaines mises en formes et surtout effectuer un gros job sur la partie « archives de presse ». Il récupère peu à peu des vieux articles depuis la création du SCAN qui seront classés par années. Je pense que c’est une partie qui devrait plaire à pas mal de monde, car c’est toujours intéressant de se replonger dans des souvenirs.
L’avantage de ce site, c’est qu’il y a moyen au fil du temps de l’étoffer, même s’il est achevé à ce jour aux environs de 80% par rapport au plan initial, ce qui n’empêche pas de le visiter. D’ailleurs, les premiers chiffres de fréquentation sont très encourageants, puisque qu’au bout de seulement 3 semaines de mise en ligne, nous étions quasiment à 2.000 connexions. On va maintenant espérer que ça dure et que chacun trouve plaisir à y découvrir des informations pertinentes et de qualité.

Enfin, quelles sont tes coordonnées?

On peut me joindre par mail (kevin.fariafernandes@gmail.com) ou par téléphone (06.80.77.96.98).