DES « SCANETTES » TOUT EN MAITRISE

Malgré les apparences, Manon Laborde a su brillamment se jouer des intérieures girondines, permettant à son équipe de décrocher un succès des plus précieux.

(Salle d’Audaux) Affluence : 50 personnes environ


SCAN 76 – BORDEAUX EC 62

 (24-6 / 39-27 / 59-42 / 76-62) 


Arbitres : M.M ETXEBERRIA et ESCHAAS TOURNE


SCAN : A. LAGOUARDE cap. (12), M. PREBENDE (6), K. JOAQUIM (-), M. LABORDE (13), M. GERE (27), C. CARSUZAA (2), C. BELLEAU (12), L. STREY (4), A. QUENTIN (-), N. LAMBEZAT-GOMEZ (-).

Entraineur : P. ITHURRALDE

BORDEAUX EC : A. GATIGNOL (17), M. MAGNANT (2), S. ROBERT cap. (14), A. LANGLOIS (-), E. GEORGES (4), O. TAILLEUR (4), C. THOMAS (2), L. POLLET (19).
Entraineur : S. SANGLAR

Les « Scanettes » connaissaient parfaitement les enjeux de la rencontre et ses conséquences en cas de revers face à concurrent direct au maintien qu’il ne fallait pas laisser s’échapper au classement. L’entame béarnaise en a donné la preuve parfaite avec des filles hyper déterminées dans tous les secteurs du jeu, rendant quasi muettes des girondines complètement prises à froid lors d’un premier quart-temps à sens unique et donc réconfortant pour des audauxo-navarraises qui sont parfaitement dans le vrai sur le plan collectif. Après dix minutes quasi parfaites, sonnera le réveil des bordelaises bien plus fringantes et donnant des contrariétés à un SCAN plus en difficulté, sans pour autant être en grand danger, avec notamment une certaine maitrise collective récompensée par deux flèches primées de Clémence Belleau qui font le plus grand bien. Au retour des vestiaires, le BEC va tenter de forcer le verrou rouge et blanc en multipliant les subterfuges défensifs que les équipières d’Anaïs Lagouarde vont très bien contourner tout au long de cette deuxième mi-temps, s’appuyant sur un secteur intérieur productif à l’image du tandem composé de Maëva Gère et Manon Laborde qui s’éclate, tandis que l’axe 1-5 girondin fait parler son indéniable talent couplé à son expérience, comme en témoigne ce retour à la dizaine d’écart lors de l’ultime quart. Cela aurait pu causer des frayeurs il y a encore peu aux troupes de Paxkal Ithurralde, ravi par ailleurs de voir son équipe sachant s’adapter aux diverses situations de jeu adverses, récompensant ainsi le gros travail studieux effectué lors des entrainements et l’indéfectible cohésion de ce groupe qui luttera de toutes ses forces pour faire perdurer le basket féminin d’Audaux-Navarrenx au niveau régional. Impossible d’en douter tant la volonté, l’amitié et l’amour du club sont inscrit dans l’ADN de cette équipe, ce qui la rend si attachante.