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A LA RENCONTRE DE MISS LANDES PAYS D’ORTHE

(1ere Partie)

Tout le monde sait que Miss Landes Pays d’Orthe est béarnaise, ce qui est déjà un bon point. Mais cela l’est encore plus quand on a connaissance que la Miss est du Sporting Club Audaux Navarrenx Basket, ce qui n’est pas une satisfaction mais tout simplement une fierté. C’est donc dans cet esprit que nous sommes allés à sa rencontre. Comme à l’accoutumée, Claire Carsuzaa s’est montrée fidèle à elle-même : sereine, disponible, épanouie, spontanée. Un vrai soleil de bonne humeur chassant la grisaille ambiante dominicale et avec un enthousiasme capable de réchauffer tous les cœurs rafraîchis par l’arrivée brutale de l’automne.
Soit une efficace posologie à prescrire à tous les déprimés et qui devrait être remboursée par la Sécurité Sociale. Car Claire Carsuzaa est tout cela, elle qui, malgré son nouveau statut, n’oublie pas au milieu des strass et des paillettes qui elle est, mais aussi d’où elle vient, savourant avec délice chaque instant de cette incroyable aventure qui semble venir d’ailleurs.
Si la « Scanette » à de la détente, néanmoins elle garde les pieds sur terre tant le succès est, à ses yeux, très éphémère. C’est pour partager ce rêve éveillé avec vous que la demoiselle nous a consacré un peu de son temps pour, comme souvent, laisser parler son cœur faisant d’elle une personne sensible et attachante.

Qu’est-ce que cela fait d’être dans la peau d’une Miss Landes Pays d’Orthe et est-ce que tu as vraiment réalisé ?

Déjà pour être tout à fait honnête, je ne m’y attendais pas du tout. Je me suis présentée à ce concours sans objectif particulier, si ce n’est de m’amuser, de découvrir un nouvel environnement qui m’était totalement inconnu, ce qui ne pouvait qu’enrichir mon expérience personnelle. J’y suis allée sans me prendre la tête et j’ai passé une très bonne journée en compagnie de l’encadrement, mais aussi au contact des autres filles. Ce qui est curieux c’est que contrairement au basket, je n’ai jamais ressenti de stress, ni supporté aucune pression. J’étais très loin d’imaginer ce qui allait m’arriver par la suite.

Suite à cette soirée complètement folle, suivi de ce tourbillon médiatique, peux-tu nous dire comment as-tu vécu cela ?

C’était assez surprenant durant le dimanche et le lundi au vu de toutes ces félicitations reçues d’un peu partout, de personnes que tu ne connais même pas. J’ai été très surprise et honorée que dès la fin du concours, des gens fassent la queue pour prendre une photo avec moi. Surtout que je ne m’attendais pas à tant de ferveur autour de moi. J’ai compris en les voyants que ces personnes comptent sur moi pour représenter la région lors du concours de Miss Aquitaine.
Le lundi matin, faire la une de La République des Pyrénées était très impressionnant, mais aussi se retrouver dans le Sud Ouest Landes était vraiment agréable. Surtout que tous les papiers réalisés étaient de très bons articles. Tout ceci était très gratifiant.

Même si on sait que ta super copine Camille Augé t’a mis la puce à l’oreille pour candidater, il n’empêche que c’est uniquement toi qui as franchi le pas. Quelles étaient tes motivations pour tenter ta chance ?

Camille suit beaucoup ces concours de Miss et me disait souvent que je devrais m’inscrire, que j’aurais mes chances. Son discours avait du mal à me convaincre. Plusieurs autres personnes me tenaient le même langage. Même à force de me le répéter, j’avais des difficultés à m’y faire, à sauter le pas. L’élément déclencheur a finalement été que j’approchais vraiment de l’âge limite pour candidater qui est de moins de 25 ans. Je ne pouvais plus trop tergiverser, donc j’ai foncé pour ne rien regretter.

Comment s’est passé ton acte de candidature au niveau des démarches à accomplir ?

C’était un dossier d’inscription assez complet à remplir concernant ma personne. Cela allait de ma taille, de la couleur de mes yeux, de mes cheveux, mais aussi mes principales qualités, mes centres d’intérêt. Tout ceci devait être accompagné de plusieurs photos prises avec des plans différents.

Quelle a été la réaction de tes proches et de ton entourage à l’annonce de l’envoi du dossier de candidature ?

Disons qu’il y a eu de tout ! Certains étaient très emballés par l’idée, alors que d’autres se sont montrés beaucoup plus réticents, plus par méconnaissance qu’autre chose d’ailleurs.

Quand as-tu appris que tu étais retenue pour participer au concours Miss Landes Pays d’Orthe à Peyrehorade ?

Deux semaines et deux jours avant le concours. Je ne cache pas que c’était une réelle surprise car je ne m’y attendais plus, étant donné que j’avais envoyé ma candidature assez tôt et que je n’avais eu aucune réponse durant l’été. Je m’étais dit que je ne devais pas faire partie des filles retenues. Vu le peu de délai qu’il restait par rapport à la date du concours, cela ne laissait pas de place pour gamberger, sachant que je devais me trouver une robe et des chaussures à talons pour le défilé. Entre temps, j’ai reçu des chorégraphies que je devais apprendre, mais aussi rédiger un discours de présentation, mettant en avant mes passions et mon projet.

Qu’est-ce qui t’est demandé exactement lors du concours ?

Il nous est demandé de défiler en robe avec des déplacements particuliers et des placements bien précis sur scène. Il y a aussi un défilé en maillot de bain, ainsi que des chorégraphies collectives et individuelles à réaliser, puis vient le discours de présentation. Tout ceci se passe lors de la première partie. La seconde partie était réservée à un spectacle avec les anciennes Miss en vedette, avant la proclamation des résultats. Je rajouterai que tout au long de cette journée, tout l’encadrement a été d’une grande gentillesse ce qui était fort agréable. Peut-être est-ce pour cela que l’ambiance était très bon enfant…? Ce qui est sûr, c’est que c’était vraiment génial.

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Claire Carsuzaa ou une Miss Landes Pays d’Orthe à la personnalité très rafraîchissante.

Est-ce qu’au préalable, l’organisation vous rassemble en stage pour vous préparer au mieux ?

Non. Pour Peyrehorade, nous n’avions pas de stage. Chaque fille a reçu des vidéos et documents écrits concernant les chorégraphies, ainsi que le règlement. Nous étions censées être au point le jour J grâce à la préparation individuelle de chacune. Le jour du concours, nous étions convoquées en début d’après-midi pour une mise en place collective.
Pour le concours de Miss Aquitaine à Villeneuve sur Lot, nous serons en stage durant quatre jours (du mercredi au samedi du concours) avec au menu un test de culture générale et beaucoup de travail de répétition au niveau des chorégraphies.

Sans expérience, le défi est de grande taille à l’idée de se produire, de se mettre en avant devant un jury et un parterre de spectateurs dont tu ne connais absolument rien. Comment fait-on abstraction de cela ?

Il était impossible de faire abstraction parce que je savais à peu près à quoi j’allais être exposée durant la soirée ; j’en avais discuté avec les filles vu que certaines n’en étaient pas à leur premier concours contrairement à moi. Pour autant, je n’ai ressenti aucun stress particulier, probablement parce que je suis venue dans l’idée unique de m’amuser, de profiter. En plus, mes amis et ma famille n’étaient pas loin de la scène et même si je ne les voyais pas en raison des éclairages, leurs présences étaient rassurantes. Le seul moment où j’ai senti que je ne maitrisais pas tout, c’est à l’annonce de mon nom lors de l’officialisation du classement. Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je fonde en larmes, que cela n’allait pas le faire. Il n’empêche que si j’ai tenu bon, la décharge émotionnelle était très forte. Quand j’y repense, c’est vraiment un truc de fou !

À suivre…