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MON OBJECTIF PREMIER EST DE VITE M’ADAPTER

Peux-tu dans un 1er temps te présenter ?

Je m’appelle Côme Arbona. J’ai 23 ans et je suis né à Troyes dans l’Aube, en Champagne. Je mesure 1m91 et je m’apprête à débarquer à Navarrenx en tant qu’éducateur sportif pour le club du Sporting Club Audaux-Navarrenx après avoir passer toute ma vie dans ma ville natale.

Peux-tu nous faire un portrait robot de ta personnalité ?

Je suis quelqu’un de réservé quand je ne connais pas, il paraît que c’est assez habituel quand on vient du « Nord ». Je pense être quelqu’un qui est à l’écoute des autres. Je suis ambitieux dans mon travail et je suis quelqu’un de confiance et de fidèle. Preuve en est puisque je suis resté au Basket Sancéo Troyen pendant 15 ans. Le SCAN sera mon 2e club depuis que je joue au basket. J’ai un caractère calme et posé. En revanche, je suis une personne assez impatiente, et surtout je suis très mauvais perdant, quelque soit le contexte.

A quel âge as-tu commencé le basket, et comment y es-tu venu ?

J’ai commencé le basket à l’âge de 8 ans. J’allais voir mon grand frère jouer quasiment tous les dimanches matin, et comme on veut généralement faire comme son grand frère, je m’y suis mis.

En catégorie jeunes, quel a été ton cursus ?

J’ai commencé à jouer directement en Poussins, où on a fini champions de l’Aube. J’ai ensuite évolué en Benjamins région avec le titre à la fin de ma seconde année. J’ai ensuite fait deux années en Minimes France avec un regroupement des meilleurs joueurs aubois. Ensuite j’ai joué en Cadets département et en région, avec un titre départemental à la clef. J’ai également eu la chance d’évoluer en sélection avec l’équipe de l’Aube et de Champagne génération 1994.

En seniors, à quel niveau as-tu évolué ?

Cela fait maintenant cinq saisons que je suis en Séniors. J’ai joué pendant trois ans en RM2 et depuis deux saisons, j’évolue en Pré-Nationale.

Connais-tu un peu le basket aquitain, son niveau de jeu ?

Je ne connais presque pas le basket aquitain, mais je sais que c’est une région qui respire le basket. Le niveau y est beaucoup plus élevé qu’en Champagne, avec aussi un plus gros vivier de joueurs.

Expliques-nous comment s’est passée ta venue au SCAN ?

Au départ, j’ai envoyé mon CV suite à une annonce du club sur internet. J’ai vite eu plusieurs contacts téléphoniques avec « Jeff » qui m’a proposé de venir à Navarrenx pendant 2 jours afin de découvrir l’environnement, le club, les joueurs et les dirigeants. J’ai passé un entretien avec ces derniers et fait un entrainement avec l’équipe séniors. J’ai également eu l’occasion de visiter la ville et ses environs. Jeff m’a ensuite rappelé une semaine pour me dire que le club avait décidé de m’engager sur le poste d’éducateur sportif.

Quelles ont été tes premières impressions au sujet du club ?

J’ai été surpris du nombre de licenciés pour un club « rural ». A titre de comparaison, il y a une soixantaine de licenciés de plus que dans mon ancien club à Troyes alors qu’il y a 60 fois moins d’habitants. Mais ce qui m’a encore plus surpris, c’est le nombre de bénévoles qui sont impliqués dans la vie du club, et l’état d’esprit qui y règne. J’ai beaucoup apprécié le côté familial du SCAN.

En arrivant au SCAN, quels sont tes objectifs et tes attentes en tant qu’éducateur sportif et salarié du club ?

Mon premier objectif est de vite m’adapter à ce qui va être tout nouveau pour moi, puisque c’est la première fois que je vais quitter Troyes. Je viens ici pour continuer le bon travail que Maxence a fait et améliorer encore et encore la dynamique positive du club. J’ai envie de travailler en lien avec les différents entraineurs et bénévoles. Je souhaite augmenter le niveau de chacun des jeunes licenciés, tant sur le plan individuel que collectif. Il faut réussir à élever le niveau au SCAN, qualitativement d’abord et si c’est possible, quantitativement ensuite. En tant que salarié du club, j’ai pour objectif de mettre en avant le club et son image.

Avant ton arrivée au SCAN, avais-tu d’autres options ?

J’avais des contacts avec d’autres clubs, j’ai passé plusieurs essais mais j’ai depuis le début privilégié le SCAN puisque c’était la proposition la plus intéressante professionnellement.

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Le nouvel éducateur sportif Côme Arbona va très prochainement prendre ses quartiers au SCAN Basket.

De ce qui t’as été présenté du SCAN, peux-tu nous faire un comparatif avec ton ancien club (Basket Sancéo Troyen) et son mode de fonctionnement ?

Le SCAN a la chance de pouvoir compter sur beaucoup de bénévoles, ce n’était malheureusement pas le cas au BST. Le SCAN possède une place importante dans le canton de Navarrenx et la faculté de pouvoir séparer les choses pour un meilleur rendement, je parle des différents pôles au sein du club. De plus, il n’y pas plus de filles au BST à partir des benjamines, par manque de vivier et d’entraineurs. Enfin, le SCAN est très actif sur la communication, avec son site et sa page Facebook, ce qui n’est pas le cas à Troyes.

Quel était ton rôle au BST ?

J’étais salarié en CAE. J’étais positionné sur l’école de mini-basket, les benjamins région et les minimes département.

D’ailleurs, qu’est-ce qui t’a poussé à partir du BST ?

Je me suis retrouvé dans une impasse professionnelle, puisque je n’étais plus éligible pour une nouvelle année de CAE. Le Basket Sancéo Troyen n’avait plus les ressources nécessaires pour me proposer quelque chose. Je me suis donc dit que c’était le moment pour partir et découvrir autre chose.

Géographiquement, tu te retrouves à l’opposé de l’Aube. Quel est ton état d’esprit et ton ressenti à l’idée de débarquer dans un lieu qui t’es inconnu ?

Je me suis préparé depuis un moment à l’idée de partir. Effectivement, je ne connais pas le coin mais je suis impatient d’arriver et de commencer cette nouvelle aventure sportive et personnelle.

Comment ont réagi tes proches à l’idée de ton départ à l’autre bout de la France ?

Tous sont contents pour moi. Après je ne vais pas le cacher, c’est un peu plus compliqué pour le côté féminin de la famille. Mais tout le monde a hâte de découvrir Navarrenx et ses environs après s’être renseignés sur le coin, et vu des photos.

Vu que tu ne connais pas la région, qu’elles ont été tes premières impressions après avoir passé une journée et demie sur Navarrenx et ses environs ?

J’ai beaucoup aimé le coin. C’est très joli et très calme. Malgré le fait que ce soit un milieu rural, la commune est vivante et les gens que j’ai pu rencontrer sont très accueillants.

Si la région du Sud Ouest est connue (et reconnue) entre autre pour sa qualité de vie, sa gastronomie et son esprit festif, quelle image a-t-elle exactement chez toi dans l’Aube ?

Je connais pas mal de gens qui apprécient particulièrement le Sud-Ouest. Je pense d’ailleurs que la plupart d’entre eux prendront des vacances pour venir me voir et profiter du coin.

En conclusion, souhaites-tu dire un mot aux aubois que tu quittes et aux béarnais que tu rejoins ?

Je n’oublie pas d’ou je viens et ce que le Basket Sancéo Troyen m’a apporté, que ce soit en tant que joueur ou éducateur. J’embrasse tous mes amis et promis, je reviendrai dès que j’aurais l’occasion de prendre quelques jours. Pour les béarnais, j’ai hâte de faire connaissance avec chacun d’entre eux afin de rapidement passer l’étape de l’adaptation. Alors, à très vite.