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LE SCAN SUBIT LA LOI DU REAL

(Salle d’Audaux) Affluence : 90 personnes environ



SCAN 61 – REAL CHALOSSAIS 64

 (16-16 / 36-29 / 50-51 / 61-64)



Arbitres : M.M DUBEGUIER et GOMIS



SCAN : A. ETCHART (6), T. CARSUZAA (-), F. CAUBU (13), B. ESCHBACH cap. (14), N. CHABALGOÏTY (5), P. CARSUZAA (9), A. LACURTE (6), A. CHAUVIN (5), N. CHAPART (3).

3 Joueurs éliminés pour 5 Fautes : N. CHABALGOÏTY, A. LACURTE et A. CHAUVIN

Entraineur : J-F LANNES assisté de P. ITHURRALDE

REAL CHALOSSAIS : C. LALANNE (-), T. LAMARQUE (22), V. BABBY cap. (3), P. DANNE (7), D. CURCULOSSE (-), A. THOMAS (16), T. LABAT (5), N. SOURIGUES-CHINON (5), B. DEZES (4), A. BABBY (2).
1 Joueur éliminé pour 5 Fautes : B. DEZES
Entraineur : A. LAFITTE

Après les deux dernières cacophoniques représentations, la venue de l’incontestable leader chalossais avait valeur de très gros test pour des « Scanmen » qui allaient connaître leur véritable niveau. D’ailleurs, les béarnais se rendent vite compte que les réalais sont venus en Béarn avec d’énormes intentions comme en témoigne cette presse qu’ils subissent et qui multiplient les balles perdues d’un SCAN qui accumulent aussi les fautes. En à peine 3 minutes de jeu, les locaux se trouvent déjà dans la pénalité, tandis que le corps arbitral s’en donne à cœur joie du sifflet démontrant de l’incohérence, mais à sens unique. Toutefois, Audaux-Navarrenx recolle au score, mais éprouve des difficultés à répliquer face à la défense de zone landaise, tandis que les fautes continuent à pleuvoir, donnant à ce quart une allure interminable. Quelques rebonds propres et du jeu rapide font passer devant au score les béarnais (12-11 à la 7e), malgré des lancers échappés de mains trop peu sûres, à l’image de ces ballons perdus en attaque qui donnent des munitions à une équipe chalossaise qui n’en fait pas toujours bon usage à la finition, mais compense par énormément d’intensité dans l’entreprise générale.
Lors de ce second quart, les audauxo-navarrais montrent toujours beaucoup de fébrilité avec de la précipitation et de l’échec, raison principale d’une défense adverse diablement féroce. Pour autant, personne ne se détache au score malgré l’énergie déployée, car les landais ont beau avoir des munitions, ils n’en font pas bon usage dans l’exercice du shoot. Les cinq points consécutifs de « Nico » Chabalgoïty dont un triple, donnent de l’air à son équipe et font passer le Real en défense individuelle, qui va s’avérer un échec tant le SCAN va produire du jeu rapide par l’intermédiaire de Pierre Carsuzaa et Fabien Caubu qui déclenchent de la voix au public, tandis que le jeu dur réalais se voit justement sanctionné. A 1 minute 30 de la pause citron, le SCAN mène les débats de manière large (36-26), malgré la 3e faute de l’ainé des « Carsu » qui paie les débats hachés. Une situation qui profite au Real qui réduit l’écart juste avant la mi-temps par du jeu rapide.

UN TROISIEME QUART DOULOUREUX

La reprise est exclusivement réalaise, en raison de la passivité béarnaise en défense et d’un Andy Thomas qui fait apprécier ses grosses qualités athlétiques. Constat du réveil landais et surtout de la non remise en route du moteur audauxo-navarrais qui fonctionne de manière cyclothymique. Or, face à cette armada magistralement orchestré par le talentueux Thomas Lamarque, cela ne pardonne pas. Le panier de rapine d’Allande Etchart redonne de l’allant à ses troupes, qui s’appuie sur du jeu poste bas s’avérant efficace. L’alternance mi-distance et jeu sous le cercle est judicieuse et fait s’envoler le SCAN au score (44-33 à la 24e). Tout ceci sera de courte durée, car le Real va hausser le curseur d’intensité défensive, un secteur où le SCAN se montre incapable de rivaliser, à tel point qu’en 3 minutes quasiment tout est à refaire (46-41). La vivacité du visiteur est terrible de tous les côtés, et hormis l’opportunisme d’Adrien Lacurte dans la peinture et l’activité de l’increvable Arnaud Chauvin, rien ne va vraiment même si l’espoir est toujours vivace à dix minutes de la fin.
Absences défensives et balles perdues sont le constat de cette entame de dernier quart. Tout ceci provoque un temps mort local après seulement 42 secondes de jeu. Heureusement, les précipitations blanches sont sans conséquences majeures, tant les réalais se montrent dispendieux. Peu de jeu intérieur, faute de fixation, font que le SCAN fait du surplace au score (50-55 à la 33e), tandis que le Real Chalossais en remet une couche en défense qui fait plier encore plus un SCAN en nette difficulté, sans pour autant rompre, grâce à un « Chocho » Chauvin qui fait causer son expérience en provoquant deux passages en forces successifs sur des contre attaques landaises. Ce Real a beau être dominateur, il ne parvient pas pour autant à se détacher, la faute à une finition impropre et une défense béarnaise qui reprend de la vigueur par du rebond propre et de la contre attaque (56-57 à la 36e). Le chaudon audauxois recommence à bouillir, mais sera très (trop) vite refroidit par les trois échecs aux lancers de Pierre Carsuzaa. Constat terrible, car à l’approche du money time, cela aurait eu l’effet d’un fantastique ballon d’oxygène. Surtout que la poisse va continuer à s’abattre avec la sortie pour 5 fautes de la pierre angulaire Chauvin et la blessure de Fabien Caubu suite à une entorse de la cheville. La coupe a beau être pleine, le SCAN s’arc boute encore et toujours sous l’égide du capitaine Baptiste Eschbach, tandis que le brillant Lamarque sanctionne sur la ligne de réparation. Les deux dernières possessions béarnaises, très mal négociées, seront le chant du cygne pour un SCAN ô combien valeureux dans l’effort mais trop inconstant et pas assez rigoureux dans la somme de détails qui font gagner un match de ce niveau. Une rengaine qui va rappeler aux irréductibles supporters des souvenirs de la fameuse saison en Promotion Aquitaine. Car on peut le dire, ce Real Chalossais là est une véritable équipe de Promo Région. Soit de quoi permettre aux « Scanmen» de mesurer les efforts à accomplir pour vaincre ce genre de cylindrée.

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Face à ce grand Real, les « Scanmen » ont eu beau s’accrocher, leurs efforts sont restés vains.